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Photo de Nijwam Swargiary sur Unsplash

Que et qui sommes-nous

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Tel que j’en ai fait mention dans l’un de mes premiers articles intitulés « Le sens de la vie », il importe selon moi « d’apprendre à mieux se connaître, se voir réellement comme on est, et donc sans masque, apprendre à mieux se comprendre en tant qu’Homme, à comprendre de quoi se compose notre corps et la façon dont notre cerveau fonctionne ». J’entame donc aujourd’hui une série d’articles par le biais desquels j’aspire à y arriver petit à petit. Ainsi, je vous ferai part de mes réflexions, de mes lectures et de mes trouvailles, au fur et à mesure qu’elles surviendront, afin que tous ensemble nous nous y penchions.

 Mise en contexte

Comment expliquer que je sois la personne que je suis (le qui) et que j’aie cette apparence et cette composition physique qui ne soit que mienne (le quoi); le qui étant selon moi bien plus ce qui me définit en tant que personne.

Alors, pourquoi sommes-nous si différents les uns des autres malgré le fait qu’on ait autant de similitudes quant à notre composition physique? Nos cerveaux étant si similaires en apparence, comment peut-on avoir des idées, des pensées, des sentiments et donc des personnalités aussi disparates?

L’une des prémisses à l’origine de ma réflexion sera donc la suivante: Le corps (donc le « Quoi ») n’étant que l’outil que le « Qui » utilise pour s’exprimer, pour se véhiculer, il n’en reste pas moins que notre état et notre apparence physique jouent toutes deux un rôle quant à la perception que nous avons de nous même et donc de qui nous sommes. Quoique notre cerveau soit ce qui détermine plus que toute autre chose qui nous sommes, les aspects physiques de notre personne, son état et son apparence, exercent une grande influence sur notre état psychique (à ce sujet, je vous invite à visionner le clip TED suivant intitulé « Your body language shapes who you are » d’Amy Cuddy). Dans ce cas, il importera donc pour moi autant de découvrir où réside le « Qui » qu’il le sera de comprendre comment fonctionne le « Quoi ».

L’autre prémisse peut se résumer ainsi: Considérant que notre état physique a nécessairement un impact sur notre état psychique tel que mentionné ci-haut, ne pourrait-il pas être aussi vrai de penser l’inverse? Et plus qu’est, se pourrait-il que notre psychique puisse peser plus lourd dans l’équation et qu’en fin de compte notre corps ne soit pas que le véhicule par lequel notre psychique se déplace, mais plus que tout, le messager par lequel il s’exprime? En définitive donc, le psychique importerait-il donc plus que le physique? Puisque je crois qu’il soit probable que ce soit le cas et en me servant de la phrase clichée « Un esprit sain dans un corps sain, il me semble donc plausible d’aussi affirmer « un corps sain par le biais d’un esprit sain » (c.-à-d. mind-over-matter ou la pensée guérison). Il m’importera alors de m’attarder à comprendre ces deux entités propres en soi (le physique et le psychique) tout en considérant leur état relationnel afin d’obtenir le portrait complet de ce que nous sommes.

Par où commencer… le quoi

Alors, pour mieux comprendre le « Quoi », donc ce dont notre corps est fait, de quelle façon devrons-nous l’aborder? Sommes-nous des êtres entiers, organiques, cellulaires, moléculaires ou atomiques (protons-électrons-neutrons) ou sommes-nous tout ça à la fois? Et si l’on pousse plus loin encore, en s’en remettant aux découvertes relativement récentes qui font en sorte que l’on sait maintenant que l’atome n’est plus la plus petite particule connue, devrions-nous aussi aborder notre questionnement en fonction des notions de physiques quantiques (Quarks, leptons, neutrinos, photons lumière et maintenant le boson de Higgs)? En définitive, considérant enfin que le monde atomique et subatomique tient plus du domaine énergétique que matière physique, sommes-nous matière ou énergie?

Quoi qu’il en soit, considérant que nous sommes probablement toutes ces composantes à la fois et que divers domaines scientifiques les étudient respectivement, je me permettrai de considérer le corps humain sous toutes ces formes et de ne fermer la porte à aucune des théories plausibles.

Par où commencer… le qui

Enfin, pour ce qui est du « Qui » nous sommes au plan psychique, serions-nous cette personne consciente, apte à se décrire, mais là encore qu’en fonction de la perception limitée qu’est la nôtre de notre être, ou serions-nous plutôt cette personne inconsciente qui semble résider en nous et auxquels plusieurs réfèrent en tant que « subconscient », entité par lequel s’exprimeraient nos instincts, notre code génétique? Plus encore, avons-nous une âme, un esprit et si oui quel rôle jouent-ils dans notre subconscient? À cet égard, existe-t-il une différence entre ce qu’est une âme et un esprit et si oui, peut-on être habité des deux?

Mot de la fin

J’aspire donc à ce que cet exercice de réflexion nous amène à mieux comprendre qui nous sommes réellement afin que les réponses qui ne seront initialement que miennes1 nous apporte sérénité et bien-être. N’en restera qu’à vous de les adopter si vous partagez mes points de vue.

Suis-je certain que mes réponses seront toutes des vérités incontestables? Puisque le domaine du psychique fait appel à des notions scientifiques relativement nouvelles et souvent remises en question, même par des scientifiques chevronnés, il est fort à parier que non, mais qu’importe. L’important pour chaque être étant de trouver réponse à toutes ces questions, ce qui explique l’importance qu’accordaient entre autres les civilisations anciennes envers les dieux, déesses, religions et autres, j’aspire à faire de même.

De plus, ai-je la prétention de penser trouver réponse à tout de mon vivant? Nullement, mais comme JFK l’a déjà mentionné en citant le Maréchal Lyautey2, même si la tâche peut-être de longue haleine et prendre plus de 100 ans, n’est-ce pas raison de plus pour commencer dès aujourd’hui?

En définitive, d’apprendre comment l’Homme fonctionne nous permettra donc de mieux voir à notre santé physique et psychique et donc d’être plus heureux et mieux vivre. Profitons donc de la chance qui nous est donnée puisque, contrairement à toute autre espèce vivante (du moins à ce que je sache) seule l’Homme est doté de la faculté cognitive de pouvoir s’interroger sur son propre fonctionnement, sur sa propre composition, sur sa propre réalité.

Prochain article: Le conscient et le subconscient, un premier regard.

Sources

  1. Et de la même façon que les soi-disant experts dans leurs champs respectifs ne sont pas tous du même avis, surtout lorsque l’on aborde des sujets aussi abstraits et donc de nature plus subjective telle que ceux ci-haut mentionnés (les philosophes prônant le « dualisme » versus ceux prônant le « physicalisme » par exemple), il est probable que mes conclusions ne fassent pas l’unanimité. Mais qu’importe, car le but de l’exercice n’étant que d’alimenter le discours, il importera donc bien plus que l’on s’interroge ensemble et que l’on alimente la discussion qu’il l’est de s’entendre sur la résultante. Seuls l’échange et même la confrontation d’idées peuvent faire en sorte que nous en sortions tous grandis. Si même les experts peuvent avoir tord à l’occasion, permettons-nous de risquer l’erreur.
  2. Le maréchal Lyautey demanda un jour à son jardinier de planter un arbre. Le jardinier objecta que cette sorte d’arbre croissait lentement et qu’il n’atteindrait pas sa maturité avant cent ans. Le maréchal répliqua: « Dans ce cas, il n’y a pas de temps à perdre. Plantez-le aujourd’hui. » http://www.famillemathon.net/citations.php?id=250&&limite=2020&&recherche=.“The great French Marshall Lyautey once asked his gardener to plant a tree. The gardener objected that the tree was slow growing and would not reach maturity for 100 years. The Marshall replied, ‘In that case, there is no time to lose plant it this afternoon’ http://www.quotes.net/quote/20625.
Author
Jaco
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